Il ne s’agit pas de freiner la recherche, mais de demander qu’elle soit conduite avec des procédés respectant la dignité humaine de l’embryon.
UNE RECHERCHE INTERDITE DANS CERTAINS PAYS
Une partie des Etats membres de l’Union européenne refuse de financer les recherches qui conduisent à détruire des embryons humains. Pourtant, ceux-ci les subventionnent malgré eux indirectement, puisqu’une partie de leur contribution financière est affectée à d’autres pays où ces recherches sont légales. Cette incohérence rend encore plus illégitime l’utilisation du budget européen pour ces actions controversées.
L’ANIMAL MIEUX PROTEGE QUE L’ETRE HUMAIN
L’Union Européenne a adopté des règles très contraignantes pour encadrer les recherches sur l’animal et les embryons animaux (Directive 2010/63/UE du 22 septembre 2010). Ces règles ont été transposées en France le 1er février 2013. Il est aujourd’hui beaucoup plus difficile et coûteux de travailler avec des animaux, y compris sous forme fœtale, qu’avec des embryons humains.
PAS DE BREVET POSSIBLE
La Cour de Justice de l’Union européenne a récemment interdit d’établir des brevets à partir de recherches impliquant la destruction d’embryons humains (arrêt Brüstle/Greenpeace du 18 octobre 2011). Pourquoi donc continuer à encourager de telles recherches, puisque leurs débouchés industriels sont impossibles ?
D’AUTRES METHODES PLUS ETHIQUES EXISTENT
Des recherches alternatives sont possibles, grâce aux cellules souches issues de sang de cordon ou du placenta, et grâce aux cellules adultes reprogrammées (cellules iPS découvertes en 2007 par le Professeur japonais Yamanaka). Elles donnent des résultats plus prometteurs et rendent inutiles les recherches sur l’embryon humain.